La Vieille Catherine

L’association La Vieille Catherine rassemble des personnes curieuses, intéressées ou passionnées par les musiques traditionnelles romandes.

Elle s’est donnée pour mission de soutenir des initiatives visant à

  • favoriser la recherche sur les origines de nos musiques et de nos danses populaires et traditionnelles,
  • permettre la (re-)découverte, l’édition et la diffusion des sources de ce patrimoine culturel méconnu,
  • faire vivre ces répertoires au travers de conférence, de concerts, de bals, de stages de musique et de danse.

Elle a choisit comme nom celui d’une habitante âgée de Salvan qui, en 1921, a permis de retrouver les pas d’une danse emblématique de la Suisse romande, la Montferrine !

Lire ici la belle histoire de la vieille Catherine.

Fondée en 2019 à Lausanne, l’association a poursuivi un objectif spécifique, la valorisation du Fonds Otto Held et a publié en 2023 le coffret « Cahiers de musiques traditionnelles romandes… ». Elle s’attache depuis à faire connaître et entendre les airs édités dans le coffret et à poursuivre aujourd’hui ses différentes missions.

Vous disposez de compétences en histoire, en musicologie, en pédagogie des danses et des musiques populaires ? Ces domaines vous intéressent pour votre chorale, votre fanfare, votre groupe de danse ? Il vous semble important de valoriser et faire vivre ce patrimoine ?

Les personnes qui animent aujourd’hui l’association

Nikita Pfister

Avoir retrouvé ce magnifique répertoire « bien de chez nous » est une occasion unique de pouvoir réveiller ces belles musiques endormies ! Qu’elles puissent revivre à nos oreilles, et que le plus grand nombre puissent les jouer !

Depuis plus de 40 ans, Nikita se passionne pour les musiques traditionnelles d’ici et d’ailleurs, au travers de projets, de concerts, de bal au sein d’une jolie palette de formation (Montferrine, Follaton, Loch Léman Ceilidh Band, Filigrane, pour n’en citer que quelques-unes). Il joue et enseigne l’accordéon diatonique et le hackbret. Site internet : www.tympanon.ch

Claude Erard

Lorsque j’ai pris conscience, après avoir mis dans mon répertoire une floppée d’airs auvergnat, suédois, breton… qu’il y avait moyen de faire un bal uniquement avec des musiques traditionnelles suisses, quelque chose a changé pour moi. Les musiques mortes, ce sont celles que personne ne joue. Réveillons-les !

Claude anime depuis plus de 20 ans des ateliers de danse folk à Neuchâtel et des bals folk avec Latchôdanse, le collectif la Vieille Catherine, les duo Pouêt Tout ! et la Chromatique du Bourdon.

Nathalie Recking

Depuis toujours, les communautés se rassemblent autour des récits, des musiques et des danses, en Suisse romande comme ailleurs. Je me réjouis de découvrir ces riches traditions artistiques locales qui se sont passées de bouche à oreille, de génération en génération, et qui sommeillent dans des cahiers et des enregistrements de collecteurs et collectrices depuis bien trop longtemps. J’essaie à mon tour d’être un maillon de cette chaîne de transmission, afin que ces musiques et ces danses romandes continuent de vivre aujourd’hui et demain et permettent aux gens de se retrouver, de se questionner et d’échanger.

Nathalie Recking est une violoniste nourrie aussi bien par la musique classique que par les traditions populaires, qu’elle explore depuis l’adolescence. Elle mêle avec finesse violon, voix et podorythmie dans des projets singuliers et sensibles, en solo et au sein de groupes comme CaraƆ, Djîga ou La Fille Dragon. Pédagogue engagée, elle transmet avec énergie une vision vivante et généreuse de la musique et de la danse. Site internet : nathalierecking.ch

Vincent Schicker

J’ai découvert le bal folk en 2014, et même j’ai pu apprendre beaucoup d’autre répertoires de la Flandre aux Pays Basque, j’ai très rapidement essayé de m’intéresser au répertoire suisse et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai fini par commencer l’accordéon en 2018. Il s’agit d’un répertoire largement sous-estimé, qui mérite toutes ses lettres de noblesses et un retour sur le planches des scène et des parquets de danse!

Vincent fait partie du duo Lè Chenayè, et il donne depuis 2022 des ateliers de danse romandes, souvent en partenariat avec Nathalie Recking. Il fait également partie du groupe folklorique La Farandole de Courtepin où il danse depuis 2018, et il est ambassadeur pour le projet Tanzillus, essayant de créer des ponts entre les mondes du bal folk et des groupes folkloriques.

Et quelques personnes ayant aujourd’hui quitté le comité mais porté le projet de publication des Cahiers :

Lionel Bugnon

Après un début plutôt « bruyant » dans la musique fait de punk rock, de Heavy Metal et
j’en passe, je suis tombé éperdument amoureux des musiques traditionnelles via
l’Irlande, puis la Bretagne, puis l’Écosse et maintenant notre beau répertoire suisse
romand, au sein du groupe Follaton. Ce projet me permet de devenir à mon tour ambassadeur de la richesse culturelle de nos contrées.

Lionel est actif depuis une vingtaine d’années sur la scène musicale romande, en tant que guitariste, chanteur et organisateur d’événements.

Cécile Ménétrier

Je joue du violon dans la région franco-genevoise et j’ai découvert tout naturellement le travail effectué par d’autres autour d’Albert Gos. Violoniste et peintre de montagne genevois vivant au début du siècle, il a collecté des musiques de la région de Salvan en Valais. Quand j’ai voulu en savoir plus sur les musiques traditionnelles romandes, je me suis aperçue qu’il y avait encore beaucoup à chercher !

Depuis 10 ans, Cécile anime des bals folks avec Grand Balthazar et le collectif la Vieille Catherine. Elle enseigne le violon, la flûte à bec et encadre des ateliers d’éveil musical.

Aurélie Debluë

Lorsque l’on rencontre entre musiciennes et musiciens, on s’interroge souvent sur notre histoire avec l’instrument : ça fait longtemps que tu joues ? Tu as découvert cette musique comment ? Et dis-moi, peux-tu me jouer un air de ton coin de pays ? Mais que peut-on jouer aujourd’hui et transmettre comme airs et danses dont les racines proviennent de Suisse romande ? Nikita Pfister m’a parlé de l’Association La Vieille Catherine et j’y ai adhéré avec grand plaisir. J’ai réalisé qu’aucun air régional ne m’était connu, mais qu’ils existaient sans avoir sonné depuis des années. Il est temps de réveiller ces musiques endormies, pour les jouer et les faire vivre.

Aurélie joue de l’accordéon diatonique et un peu de violon. Elle vient d’une famille ancrée dans les terres de Lavaux. Chez elle, les chansons de la fête des vignerons ont beaucoup été chantées, la musique est une appartenance.